Figuier mon beau figuier
Avec son beau feuillage vert plus ou moins sombre selon les espèces, des branches tortueuses à l’écorce grise et lisse, le figuier distille dans l’air une subtile odeur qui invite aux siestes paresseuses et aux rêveries gourmandes!
Le figuier a de larges feuilles caduques, épaisses et vert foncé, plus ou moins lobées. Notre modèle est trilobé pour une meilleure tenue du miroir.
Structure ultra légère en cartonnage, papier mâché, peinte et patinée. Il faut pas moins d’une douzaine d’opérations pour réaliser ce miroir que l’on pourrait croire en bois !
Dimensions : 51x36 cm Réalisation sur commande
Ficus carica ou figuier commun comporte plusieurs centaines d’espèces. Précieuse ressource alimentaire et médicinale pour l’homme, le figuier dont on trouve trace au néolithique s’étend d’Asie centrale au bassin méditerranéen... Ses fruits sont offerts aux dieux dans l’antiquité, ils rerésenteront même la connaissance avant que l’on ne donne cette attribution à...la pomme!
Introduit chez nous par les grecs au 6ème siècle avant JC, le figuier est fêté chaque fin août à Solliès-Pont, village de la vallée du Gapeau situé au Nord-est de Toulon. En effet, quand doucement s’apaise le chant des cigales, il est temps de cueillir ses fruits violets et sucrés à la chaire rose framboise. Ce figuier est unifère contrairement à d’autres qui fructifient plusieurs fois dans l’année (bifère voire trifère).
Le figuier au port buissonnant dans sa forme sauvage est cultivé sous l’espèce «Bourjasotte noire» et est soigneusement taillé dans tout le bassin de Solliès où il trouve du soleil, des températures chaudes en été, clémentes en hiver et surtout de l’eau et un sol riche, limoneux et drainé pour son important et peu profond système racinaire. Nous sommes dans la dépression permienne qui marque la transition géologique entre la Provence calcaire des collines et la Provence cristalline aux sols acides du massif des Maures. Le développement du chemin de fer dans le Var à la fin du 19ème siècle fait passer les vergers du statut de production vivrière locale à celui de filière arboricole nationale (75% de la production française aujourd’hui). Les fruits gorgés de soleil après avoir conquis Paris pour s’appeler à l’époque «Parisienne» s’exportent depuis bientôt 30 ans sur les marchés européens grâce à une production optimale de 15 tonnes par hectares. Avec la création d’une coopérative dans les années soixante, le contrôle de la qualité de la production, la dynamique poursuit son chemin jusqu’à la reconnaissance nationale de la figue de solliès en AOC en 2006, puis européenne en AOP en 2011. Après des aléas comme les cochenilles, le gel, la grêle ou la sècheresse, la réhabilitation de vergers, l’installation de nouveaux agriculteurs, le développement de produits dérivés comme la confiture permettent aujourd’hui de conforter ces paysages d’arboriculture sur les 15 principales communes de l’appellation.
En savoir plus : Caractéristiques du fruit, aire de production... à découvrir sur le site de l’INAO.
C'est la pleine saison, alors consommez sans modération !!
Cordiales salutations des Belles du Baou